Le magazine municipal numéro 57 d'octobre est en cours de distribution avec en pages centrales le programme
détachable "Lambersrat cultures".
Lisez ci-dessous la page d'expression libre de notre liste,
et
sur le site internet de la ville, l'intégralité du journal en ligne.
Vous y retrouverez toutes vos rubriques:
Ma ville plus proche, ma cité, mon commerce, mon association, vivre ensemble, mes repères et le dévevoppement
durable.
Bonne lecture !
En couverture: Plus de 20 000 visiteurs pour Festiv'été
La nouvelle donne résultant des conséquences de la crise impose désormais une triple exigence :
- libérer l'initiative et la croissance pour soutenir la création et le développement d'emplois dans des secteurs porteurs comme la croissance verte et les services d'aide à la personne.
- améliorer l'efficience de nos politiques par une organisation qui met en priorité les services de proximité rendus aux habitants.
- maîtriser la dépense publique par une gestion rigoureuse permettant de réduire les dépenses de fonctionnement inefficaces et les services qui ne répondent plus aux besoins prioritaires de la
population.
La majorité municipale avait pris l'engagement électoral de ne pas augmenter les taux communaux au delà de
l'inflation. Elle est allée plus loin en 2009 et 2010 en n'augmentant pas les taux, pour ne pas ajouter aux difficultés des Lambersartois en période de crise.
La ville a même mis l'accélérateur sur l'investissement public, dans le cadre d'un plan de relance national, ce qui
lui a permis de relancer l'emploi dans le secteur de la construction et d'encaisser plus vite les recettes de l'Etat correspondantes (Fonds de compensation de la TVA).
Pour réussir, selon
la route tracée par notre maire Marc-Philippe DAUBRESSE, la majorité s'était engagée à réduire de 5% les dépenses de fonctionnement ajustables.
Pari tenu ! Cette baisse est effective et a été largement démontrée lors du conseil municipal consacré notamment au vote du compte administratif.
En ne sacrifiant rien à la qualité du service rendu à la population, la ville a pu économiser des moyens importants.
Pendant ce temps et en la matière, l'opposition ne propose rien sauf à fustiger de manière démagogique le gel des dotations d'Etat qui pourtant s'impose pour participer à la baisse de la
dette de nos enfants, et de prédire,en jouant les mauvais augures, une hausse éventuelle à terme des impôts.
Par contre en d'autres domaines, notamment le développement durable, l'opposition a proposé des sujets de réflexion et
d'actions intéressants, sur lesquels le conseil municipal a pu trouver une unanimité. Nous travaillons ensemble, toutes tendances confondues, à l'élaboration d'un bilan carbone (diagnostic et
actions). C'est la démocratie qui est gagnante.
Il est irresponsable de vouloir continuer de vivre à crédit, les niveaux de dette et de déficit des Etats nécessitent une solidarité des collectivités qui doivent et peuvent faire aussi bien avec
moins, ce n'est malheureusement pas le cas des régions et départements, qui crient au désengagement de l'Etat qui, pourtant, n'a jamais mis autant de moyens pour aider les collectivités locales
au cours des dernières années. Il faut affronter la réalité et non faire l'autruche!
L'opposition s'est en plus payée le luxe de s'abstenir sur le vote du compte administratif, qui ne fait pourtant que refléter la bonne exécution du budget.
Notre programme municipal est désormais bien avancé : nul doute qu'il aura été complètement respecté à la fin de notre mandat en 2014.
Il nous faut désormais aller plus loin : la météorite de la crise nous a fait changer de planète et de civilisation, de nouveaux défis nous sont adressés dans tous
les domaines qui touchent notre vie quotidienne.
Les dépenses de cohésion sociale ne doivent pas être des variables d'ajustement dans cette période de sortie de crise; pour autant il ne saurait être question
d'alourdir la charge fiscale qui pèse sur les épaules de nos habitants.
Tel est notre nouveau défi : ne pas dépenser plus mais dépenser mieux.
Ne pas céder aux sirènes de tous les corporatismes et de tous les immobilismes mais prioriser nos dépenses en fonction de leur pertinence dans cette période de
transition et de leur inclusion dans un objectif de défense de l'intérêt général.
Telle est donc notre nouvelle feuille de route, n'en déplaise à tous les « grands diseux » et tous les
« petits faiseux » !
Lambersart passionnément.